Lors de sa récente visite dans notre pays, le Pape François, qui nous est présenté comme progressiste et populaire a montré son vrai visage.
À cette occasion, il a répondu à une lettre écrite par cinquante étudiants, professeurs et doctorants de l’UC Louvain qui exprimaient leurs préoccupations concernant la place des femmes dans l’Église et la société, et les violences sexuelles.
Le moins que l’on puisse dire est que sa sainteté a exprimé des positions qui confirment le conservatisme de l’institution qu’il préside.
Dans cette réponse nous apprenons notamment que :
- « la femme est accueil fécond, soin, dévouement vital» ;
- « ce qui caractérise la femme, ce qui est féminin, n’est pas déterminé par le consensus ou les idéologies ».
- « la dignité est garantie par une loi originelle, non pas écrite sur le papier mais dans la chair ».
- « la culture chrétienne élabore de manière toujours renouvelée, dans différents contextes, la vocation et la mission de l’homme et de la femme et leur être mutuel, dans la communion. Non pas l’un contre l’autre, dans des revendications opposées, mais l’un pour l’autre. »
- « La femme reste une femme. C'est moche quand la femme veut faire l'homme ».
En réaction à cette langue de bois difficilement compréhensible, il est réconfortant que c’est une femme, en la personne de Mme Françoise Smet, rectrice de L’Université Catholique de Louvain, qui a fait preuve de courage en exprimant son incompréhension et sa désapprobation quant à la position exprimée par le pape François concernant la place des femmes dans l’Église et dans la société. Elle a dénoncé le caractère déterministe et réducteur de la position du pape : « Cette position s’oppose au caractère inclusif de l'université qui veut que chacune, chacun puisse se développer en son sein, quelles que soient ses origines, sa culture, son sexe ou ses orientations sexuelles ».