Le père François tombe le masque.

Lors de sa récente visite dans notre pays, le Pape François, qui nous est présenté comme progressiste et populaire a montré son vrai visage.

À cette occasion, il a répondu à une lettre écrite par cinquante étudiants, professeurs et doctorants de l’UC Louvain qui exprimaient leurs préoccupations concernant la place des femmes dans l’Église et la société, et les violences sexuelles.

Le moins que l’on puisse dire est que sa sainteté a exprimé des positions qui confirment le conservatisme de l’institution qu’il préside.

Dans cette réponse nous apprenons notamment que :

-        « la femme est accueil fécond, soin, dévouement vital» ;

-        « ce qui caractérise la femme, ce qui est féminin, n’est pas déterminé par le consensus ou les idéologies ».

-        « la dignité est garantie par une loi originelle, non pas écrite sur le papier mais dans la chair ».

-        « la culture chrétienne élabore de manière toujours renouvelée, dans différents contextes, la vocation et la mission de l’homme et de la femme et leur être mutuel, dans la communion. Non pas l’un contre l’autre, dans des revendications opposées, mais l’un pour l’autre. »

-        « La femme reste une femme. C'est moche quand la femme veut faire l'homme ».

En réaction à cette langue de bois difficilement compréhensible, il est réconfortant que c’est une femme, en la personne de Mme Françoise Smet, rectrice de L’Université Catholique de Louvain, qui a fait preuve de courage en exprimant son incompréhension et sa désapprobation quant à la position exprimée par le pape François concernant la place des femmes dans l’Église et dans la société. Elle a dénoncé le caractère déterministe et réducteur de la position du pape : « Cette position s’oppose au caractère inclusif de l'université qui veut que chacune, chacun puisse se développer en son sein, quelles que soient ses origines, sa culture, son sexe ou ses orientations sexuelles ».

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Commémoration de l'assassinat de Julien Lahaut à Seraing

CommemoJL20240817

Message de la fédération de Liège du PCB, prononcé par de Cde Marc Tondeur :

Seraing, le 17 août 2024

Chers camarades et amis,

Cette année la commémoration survient après une large victoire de la droite lors des dernières élections que Julien Lahaut n’aurait certainement pas manqué de commenter.

En Wallonie et à Bruxelles,

cette victoire se concrétise par le renforcement du MR et une spectaculaire percée de la droite chrétienne après une campagne particulièrement interpellante.

Sous l’étiquette « Les Engagés » la droite chrétienne a offert sa tête de liste à l’ex-président du patronat wallon (UWE) Olivier De Wasseige. Ces Engagés démontrent ainsi pour qui et pour quelle classe ils s’engagent et prouvent surtout qu’ils tournent le dos au Mouvement Ouvrier Chrétien. Au MR, les déclarations du député Jeholet, qui invitent ceux qui défendent le port du voile à quitter le pays, en dit long sur l’évolution de ce parti.

Sur la chaîne RTL, sa collègue Mme Galand lui emboîte le pas en considérant que les chômeurs sont « Des gens qui ne veulent pas travailler parce qu’ils ont des revenus trop importants ».

Nous rappelons que depuis le 1erer mai 2024, un chômeur avec charge de famille dont deux enfants perçoit avec ses allocations familiales 200 euros de moins que le seuil de pauvreté d’une famille avec deux enfants fixé à 2715 euros.

Avec ce qu’elle qualifie de « revenus trop importants » nous invitons Mme Galand à faire face au coût de la vie, dont les loyers qui atteignent en moyenne 750 euros en Wallonie. En cumulant des revenus de députée fédérale et régionale avec celui de bourgmestre, elle bénéficie d’un statut social plus que confortable qui ne lui permet certainement pas de juger ou de donner des leçons aux chômeurs. Apparemment au MR, les mythes des années 70 du chômeur qui allait « pointer en Cadillac » ou du malade imaginaire italien qui chantait « que la vie est belle à la mutuelle » ont la vie longue.

Les déclarations de Georges-Louis Bouchez, qui remettent en cause la gestion du chômage par les syndicats, rappellent les exigences patronales d’imposer une personnalité juridique à ces organisations pour mieux les détruire.

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