ANNIVERSAIRE EN PRISON…

Ce lundi 3 juillet, c'était l'anniversaire de Julian Assange, il a eu 52 ans.

Un anniversaire de plus privé de liberté, le cinquième à la prison de Belmarsh, à nouveau loin de sa famille et de ses amis.

Chaque année, depuis 2019, nous émettons le vœu que cet anniversaire soit le dernier qu'Assange passe loin de sa famille, entre les murs d'une petite cellule de 3m sur 2.

L'année passée, nous avions placé notre confiance dans les démarches du nouveau premier ministre australien Anthony Albanese et avions fait des photos proclamant, comme lui-même l'avait dit, « enough is enough ».

Mais rien ne s'est amélioré. Au contraire, la situation actuelle est très critique. L'appel de la défense a été rejeté et nous attendons encore la réponse au contre appel introduit depuis plus d'une semaine. Rien ne permet d'affirmer qu'il sera accepté.

L'étape suivante à la cour européenne des droits de l'homme semble se dessiner. Que donnera-t-elle ?

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Ce lundi 3 juillet, Julian Assange aura 52 ans.

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Ce lundi 3 juillet,

Julian Assange aura 52 ans.

Un anniversaire de plus en prison, le cinquième, loin de sa famille et de ses amis.

A travers notre rassemblement nous tenterons de lui offrir notre soutien.

Chaque année, nous émettons le vœu que cet anniversaire soit le dernier qu'Assange passe loin de sa famille, entre les murs d'une petite cellule de 3m sur 2.

L'année passée, nous avions placé notre confiance dans les démarches du nouveau premier ministre australien Anthony Albanese et avions fait des photos proclamant « enough is enough ».

Mais rien ne s'est amélioré.

La situation actuelle est très critique.

Cette année, nous nous joindrons à tous ceux qui dans le monde célébreront cet anniversaire en insistant sur le slogan : Le journalisme n'est pas un crime.

En ce jour, nous nous permettons des vœux et des souhaits parce que c'est ainsi qu'on célèbre un anniversaire et que cela peut redonner courage et espoir.

Mais cela nous donne aussi des perspectives de luttes et nous continuerons sans relâche.

A Bruxelles, venez nous rejoindre à partir de 16h

- devant l'ambassade d'Australie (56, avenue des arts) d'où nous commencerons notre marche
- vers l'ambassade des Etats-Unis et la continuerons jusqu'à
- l'ambassade du Royaume-Uni

où nous tiendrons le rassemblement mensuel habituel de 17 à 18h30.

A Namur, venez nous rejoindre place de l'Ange de 17 à 18h30.

HONORER LE 8 MAI OUI, MAIS SANS OUBLIER L’HISTOIRE !

Nous ne pouvons qu’approuver la démarche visant à faire du 8 mai à nouveau un jour férié officiel comme il le fut jusqu’en 1983, année où le gouvernement de Martens V décida, honteusement, de l’effacer du calendrier. Car il est grand temps que ce moment glorieux de l’histoire de l’humanité soit à nouveau honoré par le pays tout entier. Nous félicitons la Coalition 8 mai d’avoir lancé cette initiative.

Cela dit, par souci de clarté et d’attachement aux faits de l’histoire, nous estimons indispensable de ne pas oublier que la défaite de l’Allemagne nazie n’est pas tombée du ciel. Elle fut essentiellement le résultat de la lutte héroïque du peuple soviétique et de l’Armée rouge ; l’affirmer haut et fort n’implique ni oublier ni diminuer la contribution des autres forces alliées ni des nombreux civils, très souvent communistes, engagés dans la résistance, bien au contraire. Ce ne serait que rendre justice à l’ensemble des protagonistes de la lutte antifasciste d’alors.

Nous craignons que le climat de furie antirusse prédominant dans le système médiatique à la suite de l’intervention militaire russe en Ukraine, pousse parfois à céder à cette ambiance. Or nous pensons que l’on peut condamner sans réserve cette intervention, ce qui est notre cas, sans pour autant devoir se plier aux normes du climat d’intimidation qui se construit de nos jours.

Des personnalités très éloignées de la philosophie politique de l’URSS mais très proches des événements historiques d’alors, comme le Général Eisenhower, Winston Churchill et le Général de Gaulle, n’ont pas hésité à souligner en leur temps l’importance décisive de la contribution soviétique à la défaite hitlérienne. Le fait qu’il soit devenu quasiment impossible de le faire aujourd’hui devrait nous inquiéter sérieusement et ce, d’autant plus que ces positions négationnistes ne sont pas le propre des seuls Vlaams Belang et des formations de l’extrême droite mais également de formations en apparence bien plus « respectables ».

Le Comité central du Parti communiste de Belgique

Communiqué du Parti Communiste de Belgique

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Le Comité Central du PCB a examiné le projet de la plate-forme « Europe pour la paix et la solidarité » en tant que thème de la manifestation organisée le 26 février prochain à Bruxelles.

Tout en réitérant sa ferme condamnation de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Comité Central,

considère qu’une manifestation qui se limite à « dénoncer l'agression russe contre un pays souverain et à exprimer sa solidarité avec toutes celles et tous ceux qui sont victimes de la guerre » esttotalementvide de sens sans uneferme condamnation de la coalition impérialiste des Etats-Unis et de l’Union européenne. Cette coalition menace légitimement la sécurité de la Russie depuis plus de vingt ans par l’expansionnisme de son bras armé otanien aux frontières de la Russie en violation des engagements conclus lors de la fin de l’URSS.Actuellement cette extension en Europe est constituée par 15 bases de l'OTANmunies d'abris souterrains qui abritent 200 bombes nucléaires B-61 équipées d'un dispositif de quatre niveaux de puissance explosive compris entre 0,3 et 170 kilotonnes de TNT.

exprime sa pleine solidarité avec les communistes ukrainiens qui, tout en étant victimes de l’invasion russe et du gouvernement fasciste ukrainien, ont une véritable position de classe qui atteste que ce conflit est le prétexte qui permet à l’OTAN et les Etats-Unis d’entamer une guerre contre la Russie. Dans un discours prononcé en octobre 2022 à la XXIIe conférence des Partis communistes et ouvriers, à la Havane (Cuba), le Secrétaire du Parti Communiste Ukrainien Piotr Simonenko a démontré que cette guerre est menée par personne interposée, c’est-à-dire par l’intermédiaire de l’Ukraine qui en est le véritable champ de bataille. Dans cette guerre menée au profit des multinationales de l’énergie et des armements, et au détriment de l’Europe, le sort du peuple ukrainien ne compte pas. L’implication de l’OTAN remet en cause les principes de sa fondation (article 5) qui la définissaient comme une alliance militaire défensive destinée à contrer toute attaque armée contre l'un de ses membres.Or du fait que l’Ukraine n’en est pas membre, l’OTAN prouve qu’elle est devenue une alliance purement offensive.

dénonce les livraisons d'armes massives à l'Ukraine effectuées sous la houlette de l’Union Européenne par plusieurs pays, dont la Belgique, lesquels s’ajoutent à l’exigence de l’OTAN de porter les budgets militaires à 2% du PIB. Pour la Belgique les 226 millions d’euros consacrés à la livraison d’armes à l’Ukraine sont une insulte du gouvernement aux travailleurs des services publics en lutte pour l’amélioration de leur statut, tout comme aux demandeurs d’asile (non ukrainiens) qui sont condamnés à vivre dans la rue. Dans ce dossier, la complicité de la direction du Parti Socialiste PS avec l’OTAN insulte la mémoire de Jean Jaurès qui fut assassiné en 1914 pour avoir dénoncé le rôle de l’impérialisme dans la guerre. Il prouve la rupture totale de la clique du boulevard de l’empereur avec toutes les valeurs du mouvement ouvrier organisé.

rappelle qu’à la date du 2 février, l’instrument extrabudgétaire européen, la bien nommée « Facilité européenne pour la paix FEP », a déjà accordé 3,6 milliards d'euros aux forces armées ukrainiennes en violation de ses codes de bonnes conduites qui interdisent l'envoi d'armes à tout pays s'il est « susceptible de provoquer ou de prolonger un conflit armé » (disposition inscrite en 2012 dans la législation de la Belgique et de ses trois régions). Les scandaleuses déclarations du président du Comité militaire de l’OTAN, Robert Bauer, qui appelle à rentrer dans une économie de guerre privilégiant le secteur militaire au détriment des besoins du civil, prouve le caractère belliciste et offensif de l’OTAN et le danger pour la Belgique d’abriter le siège et le centre de commandement de cette organisation.

dénonce l’exacerbation du climat de russophobie et la falsification de l’histoire entretenus par l’union européenne et ses médias dans lesquels les mots « russe, communiste, populiste, fasciste et PTB » sont dangereusement amalgamés. Outre le renforcement de l’extrême droite, cet amalgame contribue à effacer de la mémoire collective le sacrifice des 11 millions de soldats de l’armée rouge parmi lesquels 8,5 millions de frères d’armes russes et ukrainiens qui a permis la victoire finale le 8 mai 1945, et le rôle des communistes dans la résistance au nazisme.Dans ce sens, le CC condamne fermement le scandaleux éditorial de la Libre Belgique publié le 27 janvier qui qualifie le PTB « d’idiot utile du Kremlin » lequel laisse entendre que toute personne qui exprime une critique sur les livraisons d’armes à l’Ukraine ou qui dénonce l’influence de l’OTAN dans ce conflit serait un suppôt du Kremlin, ce qui n’est rien d’autre qu’une atteinte à la libre expression. Le mutisme sur le 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad (30 janvier 1943), l’absence d’une délégation russe à la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz le 27 janvier et l’impossibilité de diffuser pour la chaine russe RT (Russia Today) tout comme l’abandon de la commémoration du 8 mai en disent long sur le penchant des médias et des chantres de la démocratie à la sauce européenne.

Le Parti Communiste dénonce l'ambition mortifère des USA d'organiser sa domination mondiale et l'exploitation des peuples et des ressources par des pressions militaires en multipliant les sanctions économiques et les manœuvres de déstabilisation. Les menaces contre la République Populaire de Chine en témoignent.

Si le commerce peut être une forme de relations pacifiques, les Etats-Unis en ont fait un instrument de domination complémentaire de leurs pressions militaires.

En conclusion, le Comité Central du Parti Communiste participera à la manifestation du 26 février avec les groupes anti-OTAN, mais ne signera pas l’appel de « L'Europe pour la paix et la solidarité » qui fait le silence total sur la responsabilité et le rôle essentiel de l’Otan dans cette guerre.

Il considère que la diplomatie et la désescalade doivent être promues par l'ensemble des pacifistes pour amener les deux parties à un cessez-le-feu immédiat et à une véritable négociation sous l’égide de l’ONUen tenant compte, du respect des arguments de chaque partie et de la nécessité de concessions bilatérales, et en excluant que l’Ukraine soit une tête de pont supplémentaire pour l’OTAN.

Le Comité Central du PCB réaffirme que ce n’est pas en pourvoyant la guerre en armes et en alimentant le complexe militaro-industriel en milliards d’euros que l'on mettra fin au conflit.

Liège, le 11 février 2023

Un invité inattendu : Bruno Colmant au Drapeau rouge !!

Bonjour à toutes et tous,

Le 7 août de cette année dans une carte blanche à la Libre Belgique Bruno Colmant, l’ancien patron de la Bourse de Bruxelles, l’ancien conseiller de Didier Reynders et d’importants acteurs de la finance mondialisé, déclarait que « la remédiation climatique est incompatible avec l’économie de marché capitaliste néolibérale. Deux jours après, le 9 août, lors d’un entretien sur la Première de la RTBF, il récidivait faisant un vibrant appel pour que les pouvoirs publics, l’Etat, les nations, se reprennent et récupèrent leur autonomie. « Qu’ils « arrêtent de se soumettre aux marchés financiers » réclamait-il.

Soucieux de savoir comment ces beaux objectifs pourraient être viables tout en restant assujettis au processus de l’intégration européenne qui, depuis l’Acte unique, le Traité de Maastricht et maintenant les projets fédéralistes de Macron, ne font que contribuer à cette soumission, le DR s’est adressé à lui, l’invitant à débattre.

Bruno Colmant a accepté le défi, il nous livre ses idées dans un entretien avec le syndicaliste Martin Willems (CSC) et notre rédacteur en chef Vladimir Caller ouvrant ainsi un débat qui, nous l’espérons, ne fait que commencer.

 


A toute fin utile, le DR est disponible à :

Bruxelles : Librairies Tropismes, Filigranes, Candide, Météore ; Charleroi : Libraire Molière Liège : Cercle Julien Lahaut ; Librairie Entre-temps (Barricade) ; Namur : Papyrus ;

Autrement, vous pouvez le commander par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par SMS aux numéros 0495 939175 – 0479 18 81 34 – 0494 185 985

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