HONORER LE 8 MAI SANS OUBLIER L’HISTOIRE !

Nous ne pouvons que soutenir la démarche visant à faire du 8 mai à nouveau un jour férié officiel comme il le fut jusqu’en 1983, car il est grand temps que ce moment glorieux de l’histoire de l’humanité soit à nouveau honoré par le pays tout entier.

Cela dit, par souci de clarté et d’attachement aux faits historiques, nous estimons indispensable de ne pas oublier que la défaite de l’Allemagne nazie le 8 mai à Berlin n’est pas tombée du ciel. Elle fut essentiellement le résultat de la lutte héroïque du peuple soviétique et ses 27 millions de morts et Armée rouge ; l’affirmer haut et fort n’implique ni oublier la contribution des forces alliées. Ne pas le faire, c’est comme si l’on se proposait célébrer la victoire sur l’apartheid sans mentionner la lutte du peuple Sud-Africain et celle de Nelson Mandela.

Nous craignons que le climat de furie antirusse prédominant dans le système médiatique à la suite de l’intervention militaire russe en Ukraine, pousse parfois à céder à cette ambiance. Or nous pensons que l’on peut condamner cette intervention sans, pour autant, devoir se plier aux normes du climat d’intimidation qui se construit de nos jours.

Des personnalités très éloignées de la philosophie politique de l’URSS mais très proches des événements historiques d’alors, comme le Général Eisenhower, Winston Churchill et le Général de Gaulle, n’ont pas hésité à souligner l’importance décisive de la contribution soviétique à la défaite hitlérienne. Le fait qu’il soit devenu quasiment impossible de le faire aujourd’hui, devrait nous inquiéter sérieusement et ce, d’autant plus que ces positions négationnistes ne sont pas le propre des seuls Vlaams Belang et des formations de l’extrême droite mais également de formations estimées démocratiques.

Bruxelles, « Les amis du DR » (Collectif du journal « Le drapeau rouge »)
www.ledrapeaurouge.be

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RATIFICATION DU TIAN ET BOMBES DE KLEINE-BROGEL

Des députés européens se joignent à une manifestation sur la base de Kleine Brogel contre la présence des bombes nucléaires US

Le TIAN, c'est le Traité sur l'Interdiction des Armes Nucléaires.

Ce samedi 24 octobre, le seuil des 50 ratifications nécessaires à l'entrée en vigueur du texte du TIAN a été atteint, sa mise en oeuvre se fera dans un délai de 90 jours (janvier 2021).

C'est un pas important qui réjouit les associations opposées à l'utilisation des armes nucléaires puisque pour les pays qui l'ont ratifié, il est maintenant interdit d'utiliser ces armes, de menacer de les utiliser, de les mettre au point, de les produire, d'en acquérir, de les... stocker.

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Commémoration de l'assassinat de Julien Lahaut à Seraing

CommemoJL20240817

Message de la fédération de Liège du PCB, prononcé par de Cde Marc Tondeur :

Seraing, le 17 août 2024

Chers camarades et amis,

Cette année la commémoration survient après une large victoire de la droite lors des dernières élections que Julien Lahaut n’aurait certainement pas manqué de commenter.

En Wallonie et à Bruxelles,

cette victoire se concrétise par le renforcement du MR et une spectaculaire percée de la droite chrétienne après une campagne particulièrement interpellante.

Sous l’étiquette « Les Engagés » la droite chrétienne a offert sa tête de liste à l’ex-président du patronat wallon (UWE) Olivier De Wasseige. Ces Engagés démontrent ainsi pour qui et pour quelle classe ils s’engagent et prouvent surtout qu’ils tournent le dos au Mouvement Ouvrier Chrétien. Au MR, les déclarations du député Jeholet, qui invitent ceux qui défendent le port du voile à quitter le pays, en dit long sur l’évolution de ce parti.

Sur la chaîne RTL, sa collègue Mme Galand lui emboîte le pas en considérant que les chômeurs sont « Des gens qui ne veulent pas travailler parce qu’ils ont des revenus trop importants ».

Nous rappelons que depuis le 1erer mai 2024, un chômeur avec charge de famille dont deux enfants perçoit avec ses allocations familiales 200 euros de moins que le seuil de pauvreté d’une famille avec deux enfants fixé à 2715 euros.

Avec ce qu’elle qualifie de « revenus trop importants » nous invitons Mme Galand à faire face au coût de la vie, dont les loyers qui atteignent en moyenne 750 euros en Wallonie. En cumulant des revenus de députée fédérale et régionale avec celui de bourgmestre, elle bénéficie d’un statut social plus que confortable qui ne lui permet certainement pas de juger ou de donner des leçons aux chômeurs. Apparemment au MR, les mythes des années 70 du chômeur qui allait « pointer en Cadillac » ou du malade imaginaire italien qui chantait « que la vie est belle à la mutuelle » ont la vie longue.

Les déclarations de Georges-Louis Bouchez, qui remettent en cause la gestion du chômage par les syndicats, rappellent les exigences patronales d’imposer une personnalité juridique à ces organisations pour mieux les détruire.

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La "solution" Gramsci : Tuer Assange à petit feu

La joie, l'enthousiasme furent très partagés lorsque le 4 janvier dernier, la juge britannique Vanessa Baraitser communiquait la décision du tribunal londonien de ne pas extrader Julian Assange aux Etats Unis. La magistrate se payait une touche compassionnelle; elle disait craindre pour la santé physique et mentale de l'inculpé en cas d'extradition, évoquant même des risques suicidaires.

Manœuvre particulièrement habile et diabolique de l'administration de la justice de la (plus que jamais !) perfide Albion ; plus exactement, de ses mentors à la Maison blanche et au 10 Downing Street. Il fallait en effet « refuser », provisoirement, l'extradition pour – le cas échéant – pouvoir mieux l'organiser en temps opportun, tout en évitant le coût politique d'une mesure franchement impopulaire comme celle d'envoyer un lanceur d'alerte dans les griffes du Pentagone. Et nous disons « le cas échéant » parce que l'extradition en soi n'est pas, n'a jamais été l'objectif prioritaire des adversaires d'Assange ; l'objectif était et reste de le faire taire pour toujours, dead or alive.

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Soutenir des avocats turcs qui réclament justice

En toile de fond, le rond-point Schuman vide ou plutôt parcouru seulement par quelques voitures de police et gardé par quelques agents en uniforme ; en toile de fond, un sommet européen. En avant plan, juste au contact des chevaux de frise, une soixantaine de personnes rassemblées pour réclamer un procès équitable pour deux avocats turcs en grève de la faim.

Ce 18 juillet, Ebru Timtik en était à son 198e jour et Aytac Ûnsal à son 161e jour de jeûne.

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