Julian Assange is free
LE JOURNALISME N'EST PAS UN CRIME.
LE JOURNALISME N'EST PAS UN CRIME.
Des députés européens se joignent à une manifestation sur la base de Kleine Brogel contre la présence des bombes nucléaires US
Le TIAN, c'est le Traité sur l'Interdiction des Armes Nucléaires.
Ce samedi 24 octobre, le seuil des 50 ratifications nécessaires à l'entrée en vigueur du texte du TIAN a été atteint, sa mise en oeuvre se fera dans un délai de 90 jours (janvier 2021).
C'est un pas important qui réjouit les associations opposées à l'utilisation des armes nucléaires puisque pour les pays qui l'ont ratifié, il est maintenant interdit d'utiliser ces armes, de menacer de les utiliser, de les mettre au point, de les produire, d'en acquérir, de les... stocker.
Dans le numéro de janvier-février du DR, nous vous avions parlé de ce procès qui 25 ans après la fermeture des Forges de Clabecq oppose la curatelle et l'Etat belge.
Quel enjeu?
La joie, l'enthousiasme furent très partagés lorsque le 4 janvier dernier, la juge britannique Vanessa Baraitser communiquait la décision du tribunal londonien de ne pas extrader Julian Assange aux Etats Unis. La magistrate se payait une touche compassionnelle; elle disait craindre pour la santé physique et mentale de l'inculpé en cas d'extradition, évoquant même des risques suicidaires.
Manœuvre particulièrement habile et diabolique de l'administration de la justice de la (plus que jamais !) perfide Albion ; plus exactement, de ses mentors à la Maison blanche et au 10 Downing Street. Il fallait en effet « refuser », provisoirement, l'extradition pour – le cas échéant – pouvoir mieux l'organiser en temps opportun, tout en évitant le coût politique d'une mesure franchement impopulaire comme celle d'envoyer un lanceur d'alerte dans les griffes du Pentagone. Et nous disons « le cas échéant » parce que l'extradition en soi n'est pas, n'a jamais été l'objectif prioritaire des adversaires d'Assange ; l'objectif était et reste de le faire taire pour toujours, dead or alive.
En toile de fond, le rond-point Schuman vide ou plutôt parcouru seulement par quelques voitures de police et gardé par quelques agents en uniforme ; en toile de fond, un sommet européen. En avant plan, juste au contact des chevaux de frise, une soixantaine de personnes rassemblées pour réclamer un procès équitable pour deux avocats turcs en grève de la faim.
Ce 18 juillet, Ebru Timtik en était à son 198e jour et Aytac Ûnsal à son 161e jour de jeûne.
Les élections en Grande-Bretagne
Le Parti travailliste a perdu les élections en raison des controverses sur le Brexit. En 2017, il avait réussi à écarter ce sujet adoptant la même position que les conservateurs, à savoir qu’il convenait de respecter le résultat du référendum et de quitter l’UE. Mais deux groupes d’influence sont parvenus à affaiblir cette position en 2019 : d’une part le patronat britannique et la City de Londres, opposés réels au Brexit et partisans d'un « Brexit seulement de nom », selon lequel le Royaume-Uni quitterait l’UE tout en continuant à suivre ses règles, notamment celles sur le marché unique et l’union douanière; et d’autre part la jeunesse, et plus particulièrement la jeunesse aisée et universitaire, globalement favorable, au maintien du pays dans l’UE.