Le 1er mai, c’est le jour du Drapeau rouge !

 

 

Celui de votre journal. Mais aussi celui de la bannière dont le pourpre toujours a fait blêmir les rois ! En 2016 encore, les luttes sont nombreuses pour le maintien des conquêtes sociales, pour celle de nouveaux droits et pour la solidarité avec les travailleurs en lutte. Car hélas les conquêtes sociales sont menacées. Se restructurant une fois de plus, le capitalisme et ses serviteurs veulent diminuer les droits des travailleurs et de leurs organisations : attaques contre le droit de grève et judiciarisation des conflits sociaux en sont les manifestations les plus apparentes.

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La banalisation du pire

Le Vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur du nouveau gouvernement a eu des propos qui ont le mérite de la sincérité. En s'exprimant, dans une réunion des nostalgiques du IIIème Reich allemand, Monsieur Jan Jambon a déclaré: «..les gens qui ont collaboré avec les Allemands avaient leurs raisons. Moi, je ne vivais pas à cette époque-là».

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Une année de définitions

L'année 2013 fut celle de la confirmation, plus exactement de l'aggravation des agressions contre les travailleurs et les populations.  2013 fut l'année où a été mise en œuvre la sinistre " règle d'or " via le traité européen sur la " stabilité, la coordination et la gouvernance " (TSCG) et qui a la triste particularité de liquider ce qui restait d'autonomie et de souveraineté dans la gestion de la vie publique des pays membres. Ce traité détermine en effet que ce ne seront plus les élus des Etats  qui décideront les mesures budgétaires du pays mais les technocrates de la Commission Européenne.

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2016 l'année de tous les dangers

Le président turc Recep Erdogan est cohérent avec lui-même lorsqu'il présente le régime hitlérien comme un système présidentiel de gouvernement efficace. Il est cohérent avec lui-même le gouvernement saoudien lorsqu'il décapite le cheikh Nimr al Nimr figure de la communauté chiite du pays et opposant de longue date à la dictature salafiste de ce pays. Elle est honteusement cohérente avec elle-même cette Union européenne qui, lorsque la Russie ou le Venezuela lancent des procédures en justice contre des opposants, émet de violentes condamnations mais qui, quand le régime du dictateur turc massacre lâchement des populations kurdes non armées, reste silencieuse ou presque. Par contre, 3 milliards d'euros venant des contribuables européens partiront vers ce régime corrompu soi-disant pour réguler les flux migratoires que ce pays organise, dans une bonne mesure, lui-même pour ensuite récupérer la mise. Quant au régime saoudien, un des organisateurs avec Erdogan de l'aventure jihadiste en Syrie, il continue à bénéficier de la complaisance d'un Occident décidemment sélectif dans ses préoccupations «humanitaires».

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Vox populi - voix d'ouverture

Malgré les multiples campagnes médiatiques cherchant à dénigrer le projet unitaire portée par les listes " PTB-GO ! ", le soutien populaire envers cette initiative grandit presqu'à vue d'œil. Pourtant ce n'est pas la première fois que les forces de la gauche radicale tentent de se rassembler pour se battre ensemble contre un système qui est arrivé au paroxysme de ses capacités régressives. Pour ne parler des expériences relativement proches, nous avons en effet connu le projet des gauches unies du début des années 80, ou le PDS de, ou le Front des gauches très récemment.

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NOUS SOMMES TOUJOURS LA !

Après la disparition du Drapeau Rouge à la fin des années ’80, ces feuilles se veulent annonciatrices du retour d’un PC ouvert sur les réalités contemporaines. Il est loin le temps où le titre de notre journal apparaissait au quotidien. Sa disparition fut le résultat de plusieurs facteurs d’ordre interne, mais surtout d’une volonté de la droite politique, au début des années ’80, de liquider la presse de gauche. Elle y a d’ailleurs largement réussi par l’étouffement progressif de la presse progressiste et communiste.

Tout en restant fidèles à nos origines, nous ne pouvons ignorer que beaucoup de choses ont changé et que ces transformations exigent de nous, et des progressistes en général, des efforts sérieux de réflexion et d’imagination. Nous ne pouvons pas, en conséquence, nous dispenser d’une inévitable adaptation aux nouveaux enjeux de notre époque. Et cette remise en question invite au débat.

C’est ainsi que notre Parti prépare son prochain Congrès, et cette circonstance explique, en partie, la réapparition d’une forme d’expression spécifique. Mais soulignons d’emblée que ce journal n’est pas programmé pour ne durer que le temps d’un Congrès, bien au contraire. Le Drapeau Rouge renaît aujourd’hui, pour rester, pour persévérer, pour accompagner durablement nos réflexions et nos luttes. Il complète aussi d’autres formes déjà existantes de diffusion et de débat comme les bulletins de nos diverses Fédérations, ou des moyens plus modernes tels l’Internet et les listes de diffusion par e-mail.

Et il se veut aussi cohérent avec l’état actuel des finances de notre Parti et la démonstration d’un début de changement dans la façon de gérer nos moyens. Ces feuilles simples, photocopiées, produites quasi sans autre moyen que l’enthousiasme, reflètent mieux, en effet, la situation de notre organisation qu’une présentation coûteuse. Après tout, le Drapeau rouge clandestin a vécu, lors de la résistance anti-nazie, pratiquement sans moyens, ce qui ne l’empêcha d’avoir un impact formidable sur la société de l’époque.

Voici donc quelques pages qui vous appartiennent, quelques pages qui, nous l’espérons, grandiront avec vos efforts et avec votre participation et qui refléteront la richesse de nos débats en ces moments si importants pour la reconstruction d’une organisation communiste à refonder.

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