6 juin, à 80 ans du débarquement

LE JOUR (ou le mensonge…) LE PLUS LONG ?

Des chefs d’État, des rois et princes par douzaines, des journalistes par centaines et, bien entendu, les médias avec tout leur arsenal seront là pour fêter le débarquement ou, plus exactement, ce script cherchant à présenter les États Unis comme les artisans uniques de la liberté retrouvée en Europe, comme les héros, quasi solitaires, de la victoire sur le nazisme. Cette année, la mystification risque d’être encore plus bruyante à l’occasion du 80ème anniversaire de cet événement.

Loin de nous, l’intention mesquine de minimiser la bravoure, le courage de ces jeunes américains, britanniques, français et canadiens, souvent adolescents, qui furent largués des avions ou débarqués des bateaux et qui devaient plonger dans une mer hostile avec une moyenne de 60 kg de matériel sur les épaules pour aller combattre l’armée du IIIe Reich. Bien au contraire, leur mémoire mérite tous les hommages.

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Journalistes embarqués, caméras embarquées

Depuis un certain nombre d'années, sur le terrain des conflits, des guerres, les armées, notamment celle des Etats-Unis, ont pris l'habitude de proposer des « visites guidées » aux journalistes. Ceux-ci peuvent aller sur le terrain, le survoler à bord d'hélicoptères encadrés par des militaires.

Ainsi les journalistes sont-ils bien mis au courant de ce que veulent bien leur montrer les militaires et les politiques au pouvoir. Les journalistes sont mis au courant de ce qui doit leur être montré et donc de ce qui doit nous être dit.

En 2010, lorsque WikiLeaks publie la vidéo « Collateral Murder », il s'agit là d'images prises par une caméra embarquée qui filme les soldats tirant sur des civils après avoir demandé l'autorisation à leur hiérarchie, qui les filme et les enregistre demandant autorisation (et l'obtenant) de continuer le tir sur des blessés, adressant des commentaires injurieux à leur propos.

Ces images n'étaient pas destinées au public, mais uniquement à l'armée.

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HONORER LE 8 MAI OUI, MAIS SANS OUBLIER L’HISTOIRE !

Nous ne pouvons qu’approuver la démarche visant à faire du 8 mai à nouveau un jour férié officiel comme il le fut jusqu’en 1983, année où le gouvernement de Martens V décida, honteusement, de l’effacer du calendrier. Car il est grand temps que ce moment glorieux de l’histoire de l’humanité soit à nouveau honoré par le pays tout entier. Nous félicitons la Coalition 8 mai d’avoir lancé cette initiative.

Cela dit, par souci de clarté et d’attachement aux faits de l’histoire, nous estimons indispensable de ne pas oublier que la défaite de l’Allemagne nazie n’est pas tombée du ciel. Elle fut essentiellement le résultat de la lutte héroïque du peuple soviétique et de l’Armée rouge ; l’affirmer haut et fort n’implique ni oublier ni diminuer la contribution des autres forces alliées ni des nombreux civils, très souvent communistes, engagés dans la résistance, bien au contraire. Ce ne serait que rendre justice à l’ensemble des protagonistes de la lutte antifasciste d’alors.

Nous craignons que le climat de furie antirusse prédominant dans le système médiatique à la suite de l’intervention militaire russe en Ukraine, pousse parfois à céder à cette ambiance. Or nous pensons que l’on peut condamner sans réserve cette intervention, ce qui est notre cas, sans pour autant devoir se plier aux normes du climat d’intimidation qui se construit de nos jours.

Des personnalités très éloignées de la philosophie politique de l’URSS mais très proches des événements historiques d’alors, comme le Général Eisenhower, Winston Churchill et le Général de Gaulle, n’ont pas hésité à souligner en leur temps l’importance décisive de la contribution soviétique à la défaite hitlérienne. Le fait qu’il soit devenu quasiment impossible de le faire aujourd’hui devrait nous inquiéter sérieusement et ce, d’autant plus que ces positions négationnistes ne sont pas le propre des seuls Vlaams Belang et des formations de l’extrême droite mais également de formations en apparence bien plus « respectables ».

Le Comité central du Parti communiste de Belgique

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Les "complots de mort" autour d'Assange

La CIA, puis le ministère américain de la justice pourraient prendre des mesures visant à tuer le fondateur de Wikileaks, Julian Assange. 

Par Kellie Tranter (avocate, chercheuse et défenseure des droits de l'homme), le 18 février 2024, Declassified

Des documents obtenus dans le cadre de demandes d'accès à l'information (FOI) ont révélé un aspect inquiétant des efforts officiels australiens concernant le fondateur de Wikileaks, Julian Assange.

En septembre 2021, le DFAT a pris connaissance d'articles de presse détaillant les plans de la CIA pour assassiner Assange à Londres. Le complot révélé aux journalistes de Yahoo News, qui se sont entretenus avec plus de 30 sources des services de renseignement, impliquait que la CIA envisage d'empoisonner Assange à l'ambassade d'Équateur ou de l'abattre s'il tentait de s'enfuir.

Les documents du DFAT obtenus par Declassified Australia ne font état d'aucune démarche en faveur de la vie d'Assange à la suite de ce développement. Cela ne veut toutefois pas dire que des démarches n'ont pas été entreprises ailleurs.

Aujourd'hui, alors qu'Assange fait face à une extradition imminente vers les États-Unis, un autre risque mortel se profile à l'horizon.

Il est tout à fait possible que de nouvelles accusations soient portées contre lui aux Etats-Unis. Rappelons que 17 chefs d'accusation supplémentaires ont été ultérieurement ajoutés par les autorités américaines au chef d'accusation initial pour lequel il a été arrêté à l'ambassade en 2019.

L'année dernière, des rapports ont fait apparaître que les enquêteurs du Federal Bureau of Investigations (FBI) continuaient d'interroger d'autres témoins à la recherche de nouvelles preuves potentielles contre Assange. La probabilité de nouvelles accusations après l'extradition vers les États-Unis doit être considérée comme une réelle possibilité.

Bien que l'État de Virginie, où Assange sera détenu et comparaîtra devant un tribunal en cas d'extradition, ait aboli la peine de mort, plusieurs lois fédérales susceptibles d'être utilisées pour porter d'autres accusations la prévoient toujours, et ce sont ces lois qui priment.

La législation britannique n'autorise toutefois pas l'extradition d'une personne vers une juridiction où elle risque la peine de mort. On ne sait pas comment, ni même si, le tribunal britannique abordera cette possibilité de nouveaux chefs d'accusation passibles de la peine de mort lors de l'examen de la demande d'extradition des États-Unis.

On peut penser que cette crainte réelle fait partie de l'appel final de l'équipe juridique d'Assange, qui sera présenté à la Haute Cour britannique la semaine prochaine.

Effort de dernière minute

Dans un surprenant effort de dernière minute pour sauver Assange, le parlement australien a approuvé la semaine dernière une motion appelant à sa libération.

Le 14 février, l'indépendant Andrew Wilkie a présenté une motion d'initiative parlementaire concernant Julian Assange à la Chambre des représentants australienne. Cette motion a été adoptée par 86 voix contre 42, y compris le vote favorable du Premier ministre Anthony Albanese.

Voici les termes de la motion :

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Bas les pattes à Gaza !

Le Parti Communiste de Belgique condamne l'attaque meurtrière du Hamas survenue sans aucun préalable le 7 octobre contre Israël, en rappelant que, outre une majorité de juifs, la population civile israéliene comprend plus de 20% d'arabes et 5% de chrétiens. Il qualifie de crimes de guerre les enlèvements et les assassinats dont ont été victimes des centaines de civils israéliens. 

Le PCB considère qu'en tenant compte du haut niveau de compétence des services de renseignements hébreux, il est permis de douter que l'État d'Israel n'était pas au courant de l'attaque du Hamas ce qui  lui donne de facto un excellent prétexte pour réaliser son projet colonial d'annexion du territoire palestinien.

Le PCB rappelle que l'attaque du Hamas est indissociable du blocus Israélo-Egyptien qui frappe depuis 16 ans les deux millions trois cents mille citoyens palestiniens de la bande de Gaza.Ce territoire de 360 km² est devenuune véritable prison à ciel ouvert, où les conditions de vie sont devenues inhumaines pour une population qui est, de surcroit, régulièrement confrontée aux attaques meurtrières de l’armée israélienne.

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NOUVELLE FALSIFICATION DE L’HISTOIRE

Avec indignation nous avons appris que le 15 décembre dernier, les eurodéputés réunis à Strasbourg ont approuvé à la quasi-unanimité (507 voix pour, 12 voix contre et 17 abstentions) un textequi qualifie la famine survenue en URSS dans la période de 1932 et 1933, de génocide perpétré par le régime soviétique pour liquider le peuple ukrainien par la faim, plus connu sous le nom russe d’holodomor (en russe Famine de la racine « golod », la faim, et « more », la mer). Véritables falsificateurs de l’histoire les eurodéputés estiment que l'holodomor a été commise « par le régime soviétique dans l'intention de détruire un groupe de personnes en infligeant délibérément des conditions de vie menant inexorablement à leur anéantissement physique ».

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